Eglise Saint-Vincent
Monument aux Morts
Stèle du Père Frederic
Circuit de la Dune Fossile
Musée des Pompes
Dès le 10ème siècle, une église romane fut construite plus en avant sur la place.
Complètement dévastée, elle fut remise en état en 1802. En 1862, seule la nef subsistait et les autorités de l’époque décidèrent d’abattre le vieil édifice plutôt que de le rénover. On posa la première pierre de l’église néo-gothique en 1872,sur la crête d’une dune.
Pendant la seconde guerre mondiale, l’église fut détruite à 94 % par les bombardements. Un baraquement situé ruelle du cimetière servit alors d’église provisoire. La reconstruction débuta en 1949. Elle fut arrêtée pour cause de faillite, puis reprise en 1955, sous les ordres de Monsieur Abadie, architecte, qui respecta l’architecture d’avant-guerre.
Elle fut achevée en 1957 et rendue au culte le 23 mars 1958. Elle n’avait pas encore sa flèche qui est moins haute que prévue. Cette église néo-gothique comporte un arc brisé de chaque côté du vitrail et du portail. La flèche de “style roman” est élevée sur un clocher carré. La différence de couleur est là pour témoigner de sa destruction partielle lors de la seconde guerre mondiale (brique jaune pour sa reconstruction). Les cloches furent installées et bénies le 31 août 1958 et électrifiées en 1964. Une horloge a été ajoutée en 1988.
Pendant la seconde guerre mondiale, des Ghyveldois ont enterré dans le sable une cloche tombée car les autorités d’occupation se servaient du bronze pour faire des canons.
A l’intérieur, nous remarquons les croisés d’ogives des voûtes. Au fond du chœur, les vitraux représentent la vie de Saint Vincent. A l’extrémité du bas-côté nord se trouve sa statue portant la palme du martyre et une grappe de raisin. En effet, il est le patron des vignerons. Sur le bas-côté sud, deux sculptures en bois découvrent un confessionnal : celle de Saint Pierre tenant un livre et des clés, et celle de Saint Paul reconnaissable à son épée.
L’orgue a deux claviers et trente-sept tuyaux. Il a été construit dans un atelier de Ghyvelde vers 1955.
La commune de Ghyvelde a été dévastée à plusieurs reprises et de ce fait, a reçu la croix de guerre en 1949.
Le monument aux morts, érigé près de l’église, commémore les soldats des deux guerres.
Télécharger la liste des victimes de la guerre 1914-1918 ici :
Télécharger la liste des victimes de la guerre 1939-1945 ici :
Rue du Meul’houck
59254 GHYVELDE
La stèle érigée en la mémoire du Père Frédéric Janssoone fut construite avec le reste des briques de sa maison natale.
Natif de Ghyvelde, le Bon Père Frédéric Janssoone fut reconnu Bienheureux par le Pape Jean-Paul II, le 25 septembre 1988 à Rome.
Une partie de l’église paroissiale est consacrée à son culte. Le Père Frédéric charmait tous ceux qui le connaissaient par son extrême dévouement, sa profonde piété et une vie de privation peu commune. Vous serez, vous aussi, frappés par le calme qui règne autour de la stèle et qui est propice au recueillement.
Départ : Place du Berck, près de l’église.
1) De la place du Berck (voir le berck de la ferme Blanckaert, hangar à paille ventilé) partez à droite, traversez la rue (Nationale) et empruntez en face l’allée des Bleuets. Dans le lotissement, laissez à droite et à gauche les rues.
2) A son extrémité, l’allée des Bleuets effectue un coude à droite. Laissez à gauche l’allée des Fleurs, et gagnez l’entrée de la dune fossile, espace naturel sensible et site du Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres. Après la chicane, cheminez dans une zone boisée. Passez un premier blockhaus, sur la droite, et un second plus imposant (Kommandantur), sur la gauche. Tous deux servent aujourd’hui de gite à chauve-souris.
3) 80 m avant l’orée du bois, laissez un sentier à droite, qui servira au retour. En lisière, croisez un troisième blockhaus enfoui et poursuivez à gauche. Traversez la dune rase et gagnez une route en macadam. Laissez, juste avant, le sentier à droite.
4) Partez à gauche jusqu’à une barrière et une clôture qui délimite la zone de protection autour du lac. Prochainement, un aller-retour permettra d’accéder à un observatoire accessible aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite). Face à la barrière, continuez à droite le long de la route. Effectuez un coude à gauche et engagez-vous de suite sur le sentier à droite. Longez la clôture. Au niveau de l’habitation, franchissez la chicane et poursuivez sur le chemin macadamisé. Rejoignez la frontière franco-belge.
5) En vue du café, et juste avant la route, utilisez à droite le sentier parallèle à celle-ci. Plus loin, le sentier contourne par la droite une habitation et aboutit face à un camping.
6) Longez l’aire de stationnement de l’établissement la dune aux pins et empruntez le sentier aménagé parallèlement à la route qui offre un large panorama sur la dune fossile tout en préservant sa fragilité.
7) Franchissez la chicane à droite et suivez la route macadamisée.
8) Prenez à gauche et traversez de nouveau la dune fossile.
9) Entrez dans le bois sur 80 m. A l’intersection, suivez le sentier à gauche. Il décrit une large courbe à gauche et quitte la zone boisée. Allez tout droit le long des terrains de sport. Sur votre gauche, remarquez deux blockhaus, refuges à chiroptères.
10) A la route (parking), tournez à droite et rejoignez le centre-ville de Ghyvelde. Un établissement labellisé “café rando” offre un service adapté aux randonneurs (repas sorti du sac,…). Prenez à droite de l’église et retrouvez derrière la place du Berck.
Téléchargez la brochure du circuit de la Dune Fossile en cliquant ici :
Le départ de la ” Route de Cobergher ” s’effectue à la gare de la commune d’Adinkerke en Belgique. La boucle a pour étapes Ghyvelde et Hondschoote. Le long du parcours, sont disséminées ici ou là d’agréables fermes, moulins ou châteaux qui valent le déplacement. Passant par les dunes et les moëres, le randonneur peut être étonné par la diversité des paysages qu’il traverse ! Le combat entre l’homme et l’eau a laissé des traces !
PAR SON HISTOIRE ET SES LEGENDES…
Aujourd’hui Les Moëres, ce sont les Watergangs (chemins d’eau) le Ringslot (fossé de drainage qui l’entoure) ou la commune du même nom, mais ce marécage asséché par l’architecte Cobergher, était un lieu peu fréquentable autrefois. Les ” diables des Moëres ” ou les soldats déserteurs espagnols y faisaient la loi. Laissons le randonneur découvrir leurs destins !
Hondschoote fut dans le passé une ville flamande prestigieuse. La Saye, spécialité de l’industrie drapière flamande, en faisait la renommée. Suite à son annexion à la France en 1668, Hondschoote déclina et devint une paisible commune rurale. Aujourd’hui, l’église St Vaast et l’hôtel de ville, sont les témoins de ce passé prestigieux…
PAR SON ECOSYSTEME PARTICULIER…
Les Dunes Fossiles sont appelées ainsi grâce aux fragments de rochers qui y ont été déposés à l’ère glaciaire. Elles sont remarquables pour avoir toujours résisté aux assauts de la mer.Les dunes du Domaine Cabour en Belgique sont relativement importantes pour la conservation de la flore et la faune. Ouvrez l’œil !
Celles-ci abritent de magnifiques oiseaux !…
PAR SON EXTREME FACILITE D’ACCES…
Ouverte à tous publics, en famille, entre amis, venez vous y amuser!
LA ” ROUTE DE COBERGHER ” C’EST LE DEPAYSEMENT ASSURE !
C'est en 1620 que Wenceslas COBERGHER a réussi à assécher une étendue d'eau de 3 000 hectares à l'aide de 23 moulins à vent édifiés sur le pourtour du lac. C'est à cette date qu'est née Les Moëres. Mais depuis cette date, ce village a connu 4 autres inondations. En 1616, les Archiducs Albert et Isabelle ordonnèrent au baron Wenzel Cobergher d'assécher les Moëres, vaste étendue d'eau qui fut transformée en peu de temps en terres fertiles. Situé sur le territoire de Les Moeres le Musée des Pompes invite le visiteur à découvrir trois pompes ayant servi à l'assèchement de ce village. Des pompes anciennes d'assèchement des Moëres ont été restaurées par les services techhniques de la Commune.